Ca c'est fait....
Voila plus de 3 mois que Philippe Magueur nous a proposé cette course... c'était au mois d'aout, la saison à laquelle les oiseaux chantent, le soleil brille, les rivières sont asséchées, les petites fleurs poussent aux abords des chemins et les runneuses courent en tenues légères. L'époque à laquelle la course à pied, c'est du plaisir !
Et ben là, 3 mois plus tard, c'est plus la même soupe:
- A 6h du matin en hiver, les oiseaux dorment encore... pas folles ces petites bètes ! Pourquoi sortir du nid quand il fait 3 degrés et qu'il crachouine ? Pourquoi cette $%#ain de chouette qui a hululé près du camion toute la nuit précédente n'a pas encore compris ça ??!!
- Le soleil
est inexistant se montre au moins une fois par jour dans les Cotes d'Armor (pour ne pas me faire huer, je précise ces lignes sont écrites par un Lannionnais)
- On peut penser qu'il y a eu 6 jours de pluie la semaine passée entre lundi et samedi, car il n'était pas rare d'avoir de l'eau fraiche au niveau des genoux... et encore l'eau c'était juste bien pour rincer les chaussures plongées de bon coeur dans les bourbiers idéalement situés dans les 500m précédents. A croire qu'il y a un concours entre agriculteurs à qui proposera
le plus beau tas de merde le meilleur des bains de boue...
- les petites fleurs ont été piétinées par des troupeaux de vaches (ou de trailers) qui ont préparé les chemins afin qu'ils soient onctueux à souhait.
- Oublions le bronzage et camouflons le moindre bout de cuisse et bras sous licra et gore-tex ! je suis mauvaise langue... en fait, il faisait pas si froid car la pluie est arrivée dans la nuit ce qui a remonté sensiblement les températures...
Résultat:
Pas moyen de courir normalement pendant 1km sans
traverser une rivière, manquer de se péter la gueule dans une ornière de
tracteur, traverser 20m de bourbier en se demandant à la sortie si on a encore ses chaussures aux pieds, monter un raidillon et forcément redescendre juste après... ben oui
dans le 22, on ne fait pas 1700m de dénivellé en 2 cotes...
Bref quand on arrive, on est heureux d'en avoir terminé et on comprend pourquoi on vient de gagner 1 point qualificatif à l'UTMB...
Comment ça 1 seul point ? il en faut 7 pour pouvoir participer à l'UTMB ! alors ca voudrait dire que c'était sensé être facile ??? ;-)
En tout cas, 100% de réussite pour l'équipe Alcatel (partie en fond de peloton pour mieux remonter) sur les 54k du Grand Menestrail :
305 PATRICK PERCEVAUX 07:36:06
348 STEPHANE CANZILLON 07:59:34
352 PHILIPPE MAGUEUR 08:02:59
* sur 500 grands malades
* temps incluant presque 20 minutes d'attente dans les bouchons sur 2 parties techniques aux kilomètres 2 et 8).
http://menestrail.wordpress.com/
